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Le peintre, Gustave Durand (1863-1938)

Jean Durand, dit Gustave est né à Porchères le 14 janvier 1863, fils de Jean Durand, épicier, et de Catherine Naud, couturière, qui habitaient au bourg.

Il fut un des meilleurs peintres régionaux de son époque.

 

Elève de l’école municipale des beaux-arts de Bordeaux et de Antonio de la Gandara, dont il fut l'un des disciples préférés, il garea de ce maître l’élégance, le souci de la noblesse dans la composition et une aptitude particulière pour le portrait.

Il excelle néanmoins dans tous les genres : paysages, fleurs, voire même l’allégorie. Quelques-unes de ses natures mortes sont célèbres dans notre région, alors qu’à Paris on apprécie surtout ses nus. Fidèle exposant d’abord aux Artistes français, puis au salon de la Société Nationale des Beaux-arts à Paris où il est représenté de 1929 à sa mort, il ne quitte guère Bordeaux, et y occupe une place marquante dans la vie artistique.

 

Président de l’Atelier durant de longues années, il s’est efforcé de lui donner le caractère d’un salon de professionnel. Gustave Durand anime tous les vernissages de cette société, où l’on peut y reconnaître sa curieuse silhouette, mélange d’hidalgo et de mousquetaire.

 

Aimant passionnément son métier, dont il connait toutes les ressources, il ne dédaigne pas les audaces de la technique et accroche ses toiles chaque année, à la cimaise du Salon des Indépendants. Sa Femme au miroir, exposée en 1924, eut les honneurs de la Nationale ; sa Femme aux mimosas n’obtint pas moins les éloges de la critique parisienne, comme, en 1934, sa Maternité. Signalons encore l’Homme à la toque noire, un portrait de paysan intitulé le bourru (Musée des Beaux-arts de Bordeaux). Son Buste de femme (achat de la ville de Bordeaux, 1930), un Tableau à Libourne (1900), qui sont entrés au Musée de Bordeaux.

Gustave Durand

Décédé à Bordeaux le 9 mai 1938 et inhumé au cimetière de la Chartreuse, dans un tombeau collectif avec près de 120 autres artistes : Le tombeau des artistes lyriques. Edifié en 1859 grâce à la philanthropie d’un luthier bordelais, Jean Lauriol, ce tombeau représente un sarcophage orné d’un ange par Jean Sporrer.

Plusieurs rétrospectives des œuvres de Gustave Durand ont été faites notamment en 1938, 1947, 1956, et ont fait revivre le talent de ce peintre plein de verve et de vigueur.

 

Adjudications :                                                                             

  • "Nu aux rochers rouges" (110 cm x 81 cm), signé, daté de 1928, vendu 2800 euros le 18 juin 2004, à Paris (France, Piasa)
  • "Portrait de la nièce de l’artiste" (41 cm x 32 cm), signé en bas à droite, vendu 3200 euros en 2004
  • "Nature morte au Melon " (53 cm x 64 cm), signé en bas à gauche, vendu 2450 euros en 2004
  • "Nu" (136 cm x 85 cm), signé en bas à gauche, vendu 4600 euros, le 17 juin 2001, à Limoges (France, Galateau)
  • "Lion, la nuit" (35cm x 49cm), signé, aquarelle-gouache, vendu 9900 euros, en 1998 en France
  • "Buste de femme, un sein nu" (61cm x 47cm), signé et date en bas à gauche, créé en 1917, vendu 1200 euros, le 29 avril 1992, à Köbenhavn (Danemark, Bruun Rasmussen)

Sources : Guerin Jean et Bernard, Des hommes et des activités autour d’un demi siècle, Delmas, 1957. Article de Jacques de Wissant (La petite Gironde mai 1938) et d’Eugène Soubeyre (La Petite  revue, juillet 1938). Etat Civil de Porchères.

 

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