A la belle saison, la terrasse du Moulin de Porchères vous accueille avec son restaurant La Table du Moulin de Porchères.
Et pour les plus sportifs : Randonnées en bords de l'Isle ou locations de waterbike, ces activités sont aussi présentes aux abords du Moulin de Porchères !
Le site du moulin du Barrage est situé sur une boucle de la rivière Isle qui comporte deux moulins à 400 m de distance l'un de l'autre : le moulin du Barrage et le moulin de Saint-Seurin.
Chaque moulin est associé à un barrage qui crée une retenue d’eau permettant d’entrainer ses machines.
A la fin du XVIIIème siècle, afin de rendre l’Isle navigable, un réseau de canaux et d’écluses est construit pour permettre aux bateaux de franchir la dénivellation créée par les barrages.
On voit, devant le moulin de Porchères, l’aboutissement du Canal de Chollet et l’ancien pont qui le franchissait.
L’écluse de Chollet est au bout de celui-ci à environ 400 m.
Le barrage du Moulin de Porchères existe depuis 1820 environ pour réguler la hauteur d’eau dans le bief de la rivière.
Le Moulin de Porchères, lui, a été construit entre 1847 et 1850 sur autorisation royale de Louis-Philippe, par M. Frouin, qui fut maire de Porchères pendant 30 ans.
Il est construit en pierre de taille dans une architecture soignée.
En 1903, le moulin et les propriétés qui l'entourent sont achetés par M. Louis Barrau, négociant en grains et fourrage à Tarbes, qui vient s’installer à Porchères. C’était le grand-père de Pierre Barrau, maire de Porchères pendant 53 ans, conseiller général du canton de Coutras, décédé en 2013. Pendant tout le XXème siècle, trois générations de la famille Barrau se succèdent au moulin. Louis, Paul, puis Pierre.
Avant 1936, les cours du blé sont soumis à de forts mouvements boursiers qui en rendent le prix aléatoire et qui font monter le prix du pain. A cette époque, le gouvernement de Léon Blum décide de contrôler le prix du blé, de la farine et du pain en créant le "contingentement" des moulins : l’Etat attribue à chaque moulin une quantité de blé à écraser annuellement, un "contingent de mouture", en garantissant l’activité. Ce qui stabilise le prix du pain en France.
Paul Barrau, saisi alors cette opportunité pour changer l’ensemble des machines du moulin. Il remplace les vieilles meules et rouets par une minoterie. L’ensemble des machines est de la marque française Schneider et Jacquet de Strasbourg.
Depuis les temps les plus reculés, l’homme, en cultivant des céréales les a écrasées pour en faire de la farine pour les consommer. Cette opération est effectuée avec des meules en pierre. L’une dormante, qui ne bouge pas, et l’autre, tournante, qui tourne dessus. C'est ce mouvement qui écrase les grains de blés pour en faire de la farine. C’est par exemple la technique utilisée dans les moulins à vent ou les petits moulins sur les petits cours d’eau.
Mais au XIXème siècle, une nouvelle technique apparaît, n’utilisant plus les meules. C’est une technique venue de Hongrie, "la meunerie hongroise". On utilise alors des cylindres en métal qui, en frottant l’un contre l’autre, écrasent les grains de blés. Ce qui vient d’être écrasé passe dans les tamis et en fonction de la grosseur des grains obtenus, va être envoyé vers des cylindres qui écrasent un peu plus petit. Et ainsi de suite jusqu’à l’obtention de la farine. Cette technique s’appelle une minoterie. C’est le mécanisme qui équipe le moulin du Barrage.
La salle des machines
Lundi : 14h - 18h
Mardi : 9h - 12h30 / 14h - 18h
Mercredi : 9h - 12h30
Jeudi : 9h - 12h30 / 14h - 18h
Vendredi : 14h - 18h
Samedi : Sur rendez vous
